Présentation

  • : TEUBCRADE
  • TEUBCRADE
  • : lope Gay
  • : Bienvenue sur le seul blog entièrement consacré aux amateurs de teubs crades et d'odeurs de mâle en rut ! Photos, vidéos, témoignages, anecdotes... de pures odeurs de queutards à toutes les pages ! Alors ouvrez grand vos narines les mecs !
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • Contact

Participez au blog !

Si vous souhaitez participer à ce blog et ajouter un article ou des photos, il vous suffit de les envoyer par mail à :  teubcrade@yahoo.fr 

Votre article et vos photos seront ensuite mis en ligne et vous pourrez ainsi recevoir les commentaires de tous les autres sniffeurs du site et échanger directement avec eux !

Catégories

Rechercher

Mercredi 22 décembre 3 22 /12 /Déc 10:30

Salut les queutard !

  

Alors, tous en train de courir les magasins surpeuplés à la recherche des derniers cadeaux de Noël ? Sur votre blog préféré, le Père Noël a pris un peu d'avance... Après la vidéo bien juteuse d'hier, c'est un autre cadeau à la fois kiffant et original qui vous est fait par un fidèle du blog : une parodie des 3 premiers paragraphes du roman "A la recherche du temps perdu" de Marcel Proust, en version nettement plus sexe et spécial odeurs de keums en rut ! Franchement félicitations à toi pour cet exercice de style vraiment original, et j'avoue super bandant !!! N'hésitez pas à dire vous aussi ce que vous en pensez les mecs. Perso, je pense qu'on se serait tous nettement moins emmerdé à le lire au bahut dans cette version trash. Allez, trêve de blabla, je laisse sans plus attendre la parole à Marsel PROUT et à sa parodie odorante d'un classique de la littérature française...

   

Bonjour à toi et merci pour le blog !
Depuis quelques temps je suis attiré par les odeurs, et la première fois que j'ai débarqué sur le blog, je me suis dit c'est vraiment dégueu. Mais régulièrement je retourne visiter le blog, et ça me met de bons fantasmes en tête. Pour moi, ce goût pour l'odeur c'est assez récent, et malheureusement je n'ai pas encore trouvé un plan branché odeur, c'est pas facile à dégoter. Pour Noël, j'avais envie de faire un petit cadeau à toi et aux visiteurs du blog avec un article "intello" (lol). J'ai repris les 3 premiers paragraphes de "A la recherche du temps perdu" pour le parodier à la sueur de mâle. Encore merci à toi Teubcrade et joyeux Noël à tous !

 

A la recherche du from perdu

Du côté de chez suinte
Première partie  -  Schlingay


proust01Longtemps, je m'suis dit : "le fromton m'écoeure". Parfois, à peine mon prépuce retroussé, mes narines humaient si fort que je n'avais qu'un désir : "offrir cette odeur". Et, quelques sniffes après, la pensée qu'il était temps de chercher un mec me pénétrait, je voulais laver mon gland autrement qu'avec mes mains et l'enfiler dans sa bouche ; je n'avais pas cessé en m'excitant de faire des réflexions sur ce que je désirais faire, mais ces réflexions avait pris le tour d'un combat ; il me semblait que j'étais moi-même gourmand d'un gland puant, à la fois attiré, révulsé, la bouche franchement alléchée à en cracher une quiche. Cette contradiction survivait au coeur de mon phantasme ; elle me gênait car la réciprocité d'une turlute odorifère ouvrait des bourgeons dans ma bouche et l'empêchait d'abaisser le prépuce sans frayeur.  Puis elle commençait à devenir obsédante, comme après des journées sans une douche la peau se parfumait de milles muscs salés ; le zob au from s'attachait à ma salive, j'étais libre d'y appliquer ma langue ; aussitôt je recouvrais le goût sauvage et j'étais plein d'excitation de trouver autour de moi un corps sale, puant et bandant pour mon esprit, mais peut-être plus encore pour ma bite, à laquelle il apparaissait comme un homme primitif, animal, comme un homme vraiment en rut. Je me demandais qui ferait mon affaire; j'entendais les beaux râles d'un garçon tendre qui, plus ou moins velu, comme un chat miaulant entre une paire de cuisses, le pif dans un nid de sniffes, me décrivait l'étendue de la puanteur secrète où le sniffeur se plonge en toute nature; et le petit oiseau qu'il suce va être gravé dans son souvenir par la saveur qu'il doit à des plans crado, à des enivrements initiatiques, à des ouvertures récentes et au fromage sous le prépuce dissimulé, qui macère toujours dans le silence de la nuit, à l'odeur prochaine du petit jour.

proust02

J'appuyais tendrement mes boules contres les belles boules de mon mâle qui, pleines et chaudes, sont comme les boules de soi-même. Je frottais mon allumette en regardant ses fesses. Bientôt l'anus. C'est le moment où le sniffeur, qui adorait le phallus puant approche d'une cave obscure, versant sur la cerise, réjouit d'écarter avec appétit une raie des fesses. Quel bonheur ces jeux de cul ! Dans un moment les senteurs seront levées, il faut profiter de l'ouverture, bouffer où l'on abandonne la matière. Le désir d'aimer un cul autant que l'autre aime le mien. Juteusement j'ai préparé son trou, miraculeusement couronné de poils, ses pets sont comme les miens. Et ma raie des fesses qui était sous sa langue accueille sa bite. C'est rentré ; on vient d'allumer le gaz ; la première salve est partie et nous aurons toute la nuit pour jouir sans remède.


proust03Je respirais à même son aisselle, et parfois je n'avais plus que de courtes craintes d'un instant, le temps de croire que j'avais épuisé sa sueur, l'accoutumance de mes narines cherchant à renouveler sans cesse le coup de fouet, de perdre à cause d'un malheur le chemin de cette marmite de sueur, à petits bouillons, marmite dont le couvercle se soulève et à la sensibilité de laquelle je retournais m'attabler. Sans voir, comme je sniffais, qu'il avait rejoint mes aisselles avec son nez d'oiseau vif, retrouvé telle de mes odeurs de mâles comme celle d'une truffe qu'un bon cochon tire de la terre et qu'avait poivré la baise, - date pour moi d'une ère nouvelle ,- où les odeurs fourmillaient. J'avais pénétré ce royaume des puanteurs sévères, je retrouvais la nature aussi simplement qu'un fennec désapprivoisé pour accueillir sa queue dans mon aisselle, et fignolant la chose, tandis que je la serrais sous mon bras pour qu'il puisse aller et venir, j'attrapais de temps à temps avec mes dents comme une baie pulpeuse.



Marsel PROUT

Texte original : http://intexto.org/opus/fr/proust/recherche/001

Par Marsel Prout - Publié dans : Témoignages
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Retour à l'accueil
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés